La 15e édition du festival DésARTiculé sur le pays de Vitré est ficelée. Rue des Arts accueille, aussi, cette semaine, la compagnie Dérézo avec deux restitutions publiques à la clé.
Cette 15e édition se déroulera dans sept communes : Bais (15 juin), Taillis (16 juin), Saint-Germain-du-Pinel (22 juin), Vergeal (23 juin), Moulins (29 juin), Louvigné-de-Bais (6 juillet) et Martigné-Ferchaud (7 juillet). Pour la première fois, le festival se déploiera sur Roche aux Fées communauté
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Quinze compagnies sont programmées pour sept « temps festival ». Une formule de deux à trois spectacles avec un temps festif, organisée en partenariat avec la commune et une association.
À Moulins, l’affiche comportera sept compagnies et une quinzaine de représentations dans trois sites (le pré, la place de l’Église et la cour de l’école). « Moulins accueillera les grosses formes de spectacle et nous avons gardé le DJ et la costumerie », précise Pascale Honoré, coresponsable de Rue des Arts.
À Moulins, le festival expérimentera aussi le prix libre. « Cela va nous éviter une billetterie et des coûts. C’est aussi un choix. Le prix libre questionne le festivalier sur ce qu’il veut ou peut donner au spectacle vivant. »
Un club de spectateurs
Rue des Arts accueille en stage, pour environ cinq mois, Ludivine Wiejota, étudiante en master 2, médiation du spectacle vivant à l’ère numérique à Rennes 2. Sa mission ? Favoriser l’accès aux arts de la rue par le biais d’actions culturelles.
Ce mercredi, elle coordonne un atelier avec la compagnie Dérézo, pour les résidents du foyer de vie du Bois-Macé à Retiers.
Ludivine a aussi mis en place « un club de spectateurs ». Objectif : « faire se rencontrer des personnes de tous horizons autour du spectacle vivant et aiguiser leurs regards critiques sur les spectacles. »
Un lieu de résidence
Le club est ouvert à tous, sans prérequis, ni compétences particulières sinon la curiosité.
Rue des Arts est en passe d’acquérir un lieu de résidence, en centre-bourg, sur le pays de Vitré. « Ce sera un lieu permanent, dédié aux arts de la rue, pour les artistes (espaces de travail et de vie), pour les actions culturelles (accueil de classes, accueils de loisirs). Il sera ouvert aux habitants. C’est un projet pour 2020. »
Pour mettre en œuvre son projet, l’association bénéficie, enfin, d’un dispositif local d’accompagnement, financé par la Région.
« Avec un cabinet de consultants, nous travaillons sur tous les aspects économiques et sur le fonctionnement de l’association en vue d’une professionnalisation d’une partie de l’équipe.
OUEST FRANCE